28 mai 2007

Despedidas

Estoy atrasada… sé.

Debí escribir antes: mis penas (Jorge, German), mis alegrías (Andres, German), mis enervamientos múltiples y todo lo que me hace feliz.

Lo cierto es que aun me siento en la baldosa del aeropuerto… como alguna vez me lo soplo alguien por ahí. Pero esta baldosa ya no me parece tan inhóspita. Quizás porque ya no miro hacia la salida internacional sino que hacia la llega nacional. Santiago me viene bien… Chile mas aun.



German Clulow

German: eres de esas amistades que jamás olvidaré. De esas que sigo buscando por donde sea que este. De esas que extraño siempre, repito: siempre. Extraño tu humor, extraño “tes vannes”, tu corazón sensible envuelto en ganas de vivir.

Ok, seguimos lejos, es un hecho. Ahora estas en Ginebra y yo en Chile. Pero de seguro que terminaremos cerca… De seguro que adoraras a mi Lider como yo a tu musa. Sé que no he podido acompanarte en ese terrible momento, pero estoy aquí, escribiendo estas palabras para ti.

Un besote.

Pati.


Jorge Bustos Correa

No sé bien donde estas. Quiero creer que en el cielo. Y luego me pregunto que es eso. Quiero creer que un lugar donde este tu padre también, donde se junten los olores y emociones que te hacen feliz.

Tu muerte no me cuadra. La siento demasiado cercana. Tenemos la misma edad, una vida muy similar. Me parece el colmo de la injusticia que te vayas a dos días de haberle regalado anillo a tu novia. Me parece el colmo del horror.

Y no me cuadra….

Recuerdo el día que me casé, tu mirada cómplice. Como me abrasaste y recordaste todo lo que habíamos vivido hasta lograr ser felices. Los cambios de colegio, las despedidas, los re-encuentros. Y aquí estábamos ahora. Los dos economistas, los dos sanando heridas, los dos felices.

….

Que seas feliz, donde seas que estés.

16 mai 2007

Traité contre l’horreur.


Strozzi l’à déjà annoncé. Voici arrivée l’ère du Post-pop qui met fin au Pop !
Le post-pop loue les vertues d’une certaine nonchalance, parfois décadence, française. Ce refus d’autorité. Cet individualisme qui ne renie jamais de la fraternité.

Nous sommes la lignée des reniés. De ceux qui vivent la France, de ceux qui l’aiment sans lui appartenir. De ceux qui ont apprit à lire la langue de Verlaine depuis leurs plus jeunes âges, sans vraiment jamais fréquenter Henry IV.

Voici l’heure de plaider pour l’éducation à laquelle ont cru nos parents. Voici venu l’heure de rappeler à la France, votre France, qu’elle ne peut s’oublier, qu’elle ne peut oublier son destin. Celui des grands hommes. Celui de l’ironie éclairée.

15 mai 2007

Excelente articulo de Guillaume ...

La droite décomplexante
Par Guillermo, le mardi 15 mai 2007 :: La vie moderne

Si la droite d'aujourd'hui a quelque chose de gerbant, contrairement à celle de de Gaulle ou de Pompidou qui avait au moins pour elle l'élégance, la tenue, et surtout le sens de l'intérêt général, c'est peut-être, comme le dit brillamment Schneidermann dans libé, qu'elle a rejoint l'esprit de la télé privée. Cette jonction entre la beauferie massive et crasse, et pourtant familière pour beaucoup, et les intérêts des plus riches se fait sur une trame idéologique, et il faut reconnaître que le parallèle entre la culture du narcissisme débridé doublée de la bonne conscience de masse de TF1, et les pratiques culturelles du nouvel homme fort, est frappant.

C'est bien en s'appuyant sur ces "et alors"' et sur une série de sophismes demi-habiles ("et alors le président, il peut pas se reposer deux jours comme tous les français ?" / "et alors s'il a des amis, il peut pas en profiter ?" / "et alors s'il aime le luxe, n'est ce pas plutôt que la France a un problème avec l'argent ?", etc.) qu'on parvient effectivement à acheter l'assentiment de la majorité. Passé le choc de la bienséance, qui voit juste le scandale là où est le scandale, passé les tentatives de récupération qui préparent malgré elles le retournement, les rois de la comm' sarkozyste anesthésient la réalité violente à coup de comparaisons fallacieuses, avant que celles-ci ne demeurent seules et que, coupées de leurs racines dans l'expérience des choses, on en vienne à les trouver logiques.

J'ai dû passer une bonne partie des deux ans et demi de ce blog à m'escrimer contre (et avec une belle utilité, merci) cette culture dominante de la connerie ; il ne s'agit pas de dire que les autres sont plus cons que moi, mais de réfléchir autant que possible sur les mécanismes de ce consensus qui ne se construit plus que par provocation ou par des comparaisons biaisées, en attendant que la lassitude emporte le sujet du jour. Le mécanisme provocation - cri d'orfraies - confirmation est tellement balisé qu'on se demande encore comment on peut tomber dans le piège, et critiquer le karaoké flottant de Sarkozy. Mais comment faire autrement ?

La force de Sarkozy, finalement, c'est d'avoir bouclé la boucle et d'incarner tout seul ce mouvement libératoire où l'on nous guérit de nos derniers scrupules. Voter comme Bigard, parler comme Clavier, penser comme Steevy, se voir conforter dans ses petites bassesses et surtout libéré du fardeau de se demander si une autre solution est possible : enfin un leader qui nous soulage de la peine de penser ! Ce n'est plus seulement la droite décomplexée, qui martèle ses valeurs devant des journalistes prisonniers de l'indignation stérile, c'est par la vertu des sophismes et de la pensée mutilée l'apparition de la droite décomplexante, qui me permet enfin, et sans en avoir honte, de toucher le fond de mon être, mes envies de petite propriété, mon besoin de dépasser ceux qui sont moins riches et mon admiration jalouse pour le clinquant des nouveaux riches.

14 mai 2007